Brève histoire de Bouchemaine

Cette page a été élaborée à partir de la publication de Marie Hladik parue dans le bulletin HCLM B70 (Juin 2022)

Carte de L.Simon datée de 1732

Le 12 novembre 1789, l’Assemblée nationale constituante décrète qu’« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne » . Qu’en est-il pour Bouchemaine ?

La commune est la réunion de deux paroisses bien différentes, celle de Saint-Aubin de Pruniers et celle de Saint-Symphorien à Bouchemaine.

Selon Célestin Port, la cure de Pruniers était à l’époque un des plus pauvres bénéfices de l’Anjou… La paroisse pour moitié en landes, bois et rochers comptait à peine 50 feux, 360 habitants en 1789. En 1809, l’évêque d’Angers supprime Pruniers de la liste des paroisses et la petite église devient un simple oratoire desservi par le clergé de Bouchemaine. En 1844, la paroisse de Pruniers est rétablie par le roi Louis-Philippe.

La paroisse de Bouchemaine située à la confluence de la Maine et de la Loire est alors bien plus importante, elle compte 1 190 habitants, le bourg de La Pointe en fait partie. Jusqu’à la Révolution, la vie de la Pointe est très animée. C’est un lieu de péage avant Angers. à la Prévôté, logeait l’officier chargé de percevoir les taxes non seulement sur le sel, la gabelle, mais aussi le vin et autres denrées transitant par la Loire, seule voie de communication avant l’arrivée du chemin de fer.

D’après Célestin Port, à La Pointe, nommée à l’époque Ruzebouc, il y avait aussi « 538 hectares en vigne blanche où se récolte le vin réputé en Anjou sous le nom de La Pointe ». D’où le nom du lotissement, « Les Vignes », construit en 1993.

L’habitat est essentiellement concentré au bord de la Loire et de la Maine qu’il domine de 30 m par endroits. A l’ouest se situent les « écarts » c’est-à-dire la campagne parsemée de quelques lieux-dits.

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